juin 2020

Bien chers amis,

En ces temps de confinement puis de dé-confinement, de possible re-confinement ou toujours au travail, nous réalisons à quel point notre vie quotidienne peut changer brutalement. C’est un peu comme si on se réveillait et que l’on redécouvrait l’importance de la vie face aux calamités et à la mort. 
« Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » écrivait André Malraux dans « La condition humaine » et la réponse est celle d’un cri au plus profond de nous-mêmes : rien ne vaut la vie. Des poètes nous le chantent aussi (Jacques Brel, Alain Souchon… ).
Pour nous, la vie chrétienne est bien trop courte pour en gâcher un seul instant. 
Cette vie nouvelle a un prix inestimable et une valeur éternelle. Elle s’alimente de foi, d’espérance et d’amour, nous répétant chaque instant que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ait la Vie Éternelle » (Jean 3:16) !

Par contre, ce monde qui s’éloigne tellement de ce bonheur, cultive sa propre conception de l’existence. Même s’il entreprend tout pour sauver de nombreuses vies, la vie a pour lui un prix relatif selon les cas personnels, mais la mort en a un aussi bien précis :
• Pour les organismes sociaux ou les compagnies d’assurances, la vie tout-court ou les infirmités d’une personne sont tarifées en termes d’indemnités ou de pensions ; leur évaluation monétaire du malheur tient ainsi compte de l’âge, du revenu des victimes ou de leurs origines. Il est dérangeant d’apprendre que la vie d’un Américain « vaut » bien plus que celle d’un Africain.
• Dans la détestable pratique des rançons qui est aussi vieille que l’humanité, déjà au Moyen Age, la valeur d’un prisonnier était proche de zéro pour un simple soldat, puis grimpait à 1000 livres pour un chevalier, jusqu’à atteindre le montant record de 3 millions de livres pour le roi de France Jean Le Bon quand il fut capturé à la bataille de Poitiers. Les organisations terroristes d’aujourd’hui choisissent leurs otages en fonction de leur « valeur marchande »…
• Dans le domaine sensible de la santé, de nombreux discours ont envahi nos médias. Les autorités compétentes vont jusqu’ à calculer, à partir de formules mathématiques complexes, la valeur d’une année d’existence humaine, pondérée par la qualité de la vie. La valeur d’une vie humaine en Europe est ainsi évaluée à 3 millions d’euros selon un récent rapport.
C’est ainsi que notre société fait ses comptes !

Ces exemples illustrent à quel point notre monde calcule froidement la valeur des âmes au travers de leur malheur, de leur disparition, lorsqu’il est trop tard.
Et pourtant, que de soucis, d’efforts de nos soignants, de bonnes volontés et de courage incroyables consacrés à sauver des vies à tout prix ! Mais pour quelle vie, pour quel avenir ?
« Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » : la formule d’André Malraux, est magnifique. Elle s’avère toutefois économiquement fausse puisque notre société a fait son calcul. Cependant, elle est parfaitement vraie pour ceux qui auront eu la chance de pouvoir recevoir le salut de Dieu !

Si la vie est précieuse, et nous en connaissons son infinie valeur, elle n’a pas de prix car son coût est inestimable et unique !
Son prix est précis et incalculable à la fois : c’est celui qui a été payé définitivement et pour tous par la mort de Celui qui ainsi nous a sauvés et que nous voulons aujourd’hui servir ! Aussi, le but premier de notre vie est de tout entreprendre pour que les hommes reçoivent cette Bonne Nouvelle.
Oui, la vie chrétienne est bien trop courte pour la tâche qui nous est confiée si nous en gâchons le moindre instant.
Notre société a sa façon de faire ses comptes. Nous, nous avons la nôtre…
Le salut est gratuit, mais pas bon marché : il a coûté la Croix !
Les idées qui vont loin sont les plus simples et aussi… les plus rares.
La CMM est l’une de celles-là : un ministère basé sur une idée simple :
« L’Évangile dans chaque lieu de vie, pour tous et gratuitement. »

De plus, ce qui est rare est coûteux : c’est pour cela que nous avons besoin d’être ensemble et de plus en plus nombreux.
« Rachetons le temps » selon l’invitation de l’apôtre Paul. Avec votre aide, c’est possible.

Très sincèrement en Christ,

 

PS : Il est mentionné 17 fois dans le Nouveau Testament que Jésus priait. Cela signifie toute l’importance qu’il attachait à la prière. Il a parlé de la prière, il a enseigné comment prier, il a utilisé des paraboles à ce sujet. Il nous a commandé de prier le Père et a indiqué des promesses qui y sont liées. Et quand il est retourné pour s’asseoir sur son Trône dans les lieux Célestes, il a lui-même inauguré un ministère de prière pour son peuple de rachetés. De cela découle la magnifique promesse faite par le Père et le Fils et rappelée en Hébreux 10:19 à 25.

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