novembre 2020

Bien chers amis,

On ressent parfois que le monde entier vit dans la peur et le manque de perspective ! Amplifiée par les médias traditionnels ou en continu ainsi que par les réseaux sociaux,
la succession de nouvelles inquiétantes, sordides ou révoltantes, reflète une réalité à laquelle il nous semblerait impossible d’échapper.
Une réalité où nous serions les proies, au choix : des intégristes religieux, de la police, des communautaristes, des migrants, de l’État, du complotisme, de « l’ensauvagement » dans la société, des tensions internationales, etc. En fait, à en croire ce que l’on entend chaque jour, le monde est un bourbier dangereux où tout être humain qui parvient à passer une vie paisible, épargnée de tragédies ou de traumatismes est un miraculé.

Ce tableau bien sombre nous fait réagir devant une telle négativité et pourtant, nous aurions tort d’ignorer ou de ne pas nous soucier des lendemains annoncés…

Si l’humanité n’a jamais été aussi nombreuse ni aussi riche et qu’elle n’a jamais vécu en aussi bonne santé, elle n’est pourtant pas à l’abri de catastrophes globales. L’apôtre Paul ne prédisait-il pas que quand les hommes diront : paix et sûreté ! alors la ruine fondra sur eux et ils n’y échapperont pas… ?
Il ajoutait à ses lecteurs ce conseil de vigilance, de ne pas s’endormir, disant que les enfants de la Lumière ne doivent pas, à ce moment-là, se faire surprendre comme un voleur dans la nuit (voir : I Thes. 5:3-4).
Quel avertissement d’urgence pour nous !

A cet égard, je lisais dans un rapport très sérieux, que même les animaux, sans avoir pour autant une telle connaissance des choses à venir, peuvent prévoir une catastrophe imminente. Il mentionnait qu’à l’aube du 26 décembre 2004, les éléphants de Khao Lak en Thaïlande, se sont mis à barrir étrangement et brutalement, brisant leurs chaînes pour gagner les hauteurs alentour. Quelques heures après, un tsunami dévastateur frappait les côtes de l’océan Indien, faisant 220.000 victimes. Ailleurs et plus près de nous, lors de l’hiver 2009, un petit troupeau de chèvres pâturait sur les pentes de l’Etna en Sicile, ce volcan européen le plus actif. Les bêtes se mirent soudain à courir dans tous les sens bien avant que les appareils des vulcanologues ne détectent la moindre vibration. Et l’éruption ne tarda pas avec ses coulées de laves meurtrières…
Par leur exemple, ces sentinelles animales pourraient bien alerter les humains que tôt ou tard, ce que la Bible enseigne va se réaliser !

Un jour, les disciples demandèrent à Jésus quand s’opérera son retour promis. « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Mat. 24:3). Sans les rabrouer, il se mit à leur indiquer de la façon la plus naturelle, non pas un seul signe de sa venue, mais toute une série de signes qui seront autant d’avertissements.

Il est possible que ce tableau des temps de la fin brossé par l’Écriture Sainte ne nous plaise pas pour plusieurs raisons personnelles. Toutefois, notre opinion ne changera ni les faits ni la Parole de Dieu. « Le ciel et la terre passeront – dit Jésus – mais mes paroles ne passeront pas ».

Laissons donc cette Parole nous avertir, mais jusqu’au bout !
Elle nous annonce qu’avant le retour du Seigneur en gloire, l’apostasie finale sera à son comble par de faux prophètes et de faux christs, par le rejet de la foi du plus grand nombre, par la séduction aveuglante des dieux de ce siècle, par les guerres de tous ordres sur l’ensemble de la planète, par les famines, par les épidémies, par les tremblements de terre, par les persécutions religieuses (voir Mat. 24:4-5, Ac. 20:29-30, Rom. 1:25, Mat. 24:6-7a, Apoc. 6:5-6, Apoc. 6:8, Luc 21:11, Mat. 24:8-10).

Oui, laissons la Parole nous avertir jusqu’au bout, car le signe majeur qui nous concerne tous, c’est celui que Jésus attend avec force et qu’il indique en Mat. 24:14. Il parle de la diffusion universelle de l’Évangile qu’il a confiée à tous ses disciples : « Cette bonne nouvelle du royaume sera annoncée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » Jésus dit ailleurs « Il faut premièrement que la bonne nouvelle soit prêchée à toutes les nations » (Marc 13:10).
Enfin, voici un signe réjouissant de la fin des temps… Après le pessimisme de notre raison humaine, vient l’optimisme de notre foi chrétienne !
Dieu ne nous abandonne pas. Au contraire, il nous mandate et prend soin de nous, de notre quotidien et de notre témoignage avant que la porte de la grâce ne soit finalement fermée.Ce qui est certain, c’est que Christ n’a jamais demandé à ceux qui lui appartiennent de faire quelque chose d’irréalisable, même si certains disent que c’est impossible.
Ce que le Seigneur attend de nous, c’est de relever la tête, de regarder le besoin ultime de ce monde (Jean 4:35), et d’aller vers chacun, chacune de ceux qui le composent. C’est précisément ce qui lui tient le plus à cœur. Et ce qu’il y a de plus réconfortant, c’est que nous vivons la génération dont les moyens de tous ordres sont rassemblés et suffisants pour faire ce que Dieu nous a demandé !
Avec la CMM, notre mission demeure invariable et nous voulons, ensemble, faire de notre mieux pour que toutes les différentes possibilités et initiatives s’unissent afin que la Bonne Nouvelle (et non les mauvaises nouvelles), interpelle tous les foyers, jusqu’à la dernière maisonnée de notre pays au cours de ces semaines et mois à venir. Si ce n’est pas très vite, alors quand ? Si ce n’est pas nous, alors qui ?

Merci de nous demeurer unis et fidèles dans l’action, la prière et le soutien fraternel.

 

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