mars 2024

Bien chers amis,

A la fin de ce mois, c’est Pâques !
Les croyants du monde entier vont célébrer la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. En effet, Pâques est l’événement majeur que l’Église, depuis ses origines, a voulu magnifier.
Toute une symbolique, développée au travers des siècles, s’est attachée jusqu’à ce jour à cette célébration. La naissance de Christ célébrée à Noël, a été choisie quand la lumière se met à gagner sur les ténèbres, alors à Pâques, dans cette progression lumineuse, elle a définitivement vaincu les ténèbres comme l’indique la pleine lune la plus forte de l’année.
Fêter Pâques, c’est affirmer et se réjouir de la victoire définitive de notre Seigneur !

Rendre importante une telle célébration, c’est se rappeler que nous vivons dans le temps. Ce temps dans lequel Jésus-Christ est entré pour nous racheter !

On le sait, l’amandier fleurit en plein hiver, quand le reste de la nature est encore enfoncé dans un sommeil glacé général. Ses fleurs annoncent déjà le printemps, même si quelques gelées peuvent encore atteindre l’amandier ou le vent disperser ses pétales.
Cet arbre si cher au prophète (Jérémie 1:11) est l’image du veilleur.
De même, le mal, la mort, le péché en général, peuvent continuer leur besogne après l’« aube du premier jour » (selon Marc 16:1), qu’importe !
Autour de la vie et de l’œuvre de Jésus, tout a pu fleurir : Il a donné tous les signes avant-coureurs de la vie éternelle : sa vie, sa mort, sa résurrection nous disent : « Dieu veille ».
Oui, la vie de Jésus est cette branche d’amandier fleurie en plein hiver du monde en proie au froid de la guerre et qui annonce déjà le printemps tant attendu !

Il est cette graine jetée en terre qui annonce les moissons futures.
Ne disait-il pas aux siens, le moment venu : « Moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32). Ces mots étaient encore bien frais dans la mémoire des disciples ce fameux vendredi, quand ils virent leur maître élevé sur le bois de la croix comme le pire des criminels.
Et puis, ces mêmes disciples verront Jésus élevé d’une manière bien plus glorieuse, d’abord le dimanche matin suivant lorsqu’il sortit de la tombe, puis des semaines plus tard lorsqu’il s’éleva de la terre pour rejoindre Son père, avec la promesse formelle qu’Il reviendra un jour.

Les disciples se souvenaient aussi très bien que leur Maître leur avait donné un unique et clair mandat à plusieurs reprises : ils devaient aller dans le monde entier, atteindre chaque créature avec la Bonne Nouvelle du Salut acquis à la croix !
Ainsi naissait la mission que la CMM s’est assignée.
Oui, ainsi naissait la mission que la CMM continue avec persévérance et fidélité.
Il est bon, en ces temps précis, de nous souvenir et de soutenir l’œuvre engagée.
Les équipes de la CMM, réparties aux « quatre coins » du globe ont une même mission et elles s’y consacrent activement.
Quel défi quand on y pense ! Et qui peut être suffisant s’il est seul ?

Comme ce fut le cas dans la période de Noël, nous vous proposons, tout au long de ce mois de mars et au-delà, de saisir l’occasion du partage personnel de cette extraordinaire nouvelle que signifie l’espérance chrétienne, telle que la décrit si bien l’apôtre Paul en I Corinthiens 15.

Ensemble, c’est possible et nous nous retrouverons prochainement à genoux et…
A l’occasion d’un prochain courrier.

Avec le zèle renouvelé et fraternel de

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