Mars 2016

Bien chers amis, « La vie chrétienne est bien trop courte pour en gâcher un seul instant. Cette vie nouvelle a un prix inestimable et une valeur éternelle. » Par contre, pour ce monde qui se sécularise toujours davantage, il cultive sa propre conception de l’existence. Pour lui, la vie a un prix relatif selon […]

Bien chers amis,

« La vie chrétienne est bien trop courte pour en gâcher un seul instant. Cette vie nouvelle a un prix inestimable et une valeur éternelle. »

Par contre, pour ce monde qui se sécularise toujours davantage, il cultive sa propre conception de l’existence. Pour lui, la vie a un prix relatif selon notre cas personnel mais la mort en a aussi un, bien précis :

•  Pour les organismes sociaux ou les agents d’assurances, la vie, les infirmités d’une personne s’établissent en termes d’indemnités ou de pensions ; leur évaluation monétaire du malheur tient ainsi compte de l’âge, du revenu des victimes ou de leurs origines. Il est dérangeant d’apprendre que la vie d’un Américain « vaut » bien plus que celle d’un Asiatique ou d’un Africain.

•  Dans la détestable pratique des rançons qui est aussi vieille que l’humanité, déjà au Moyen Age, la valeur d’un prisonnier était proche de zéro pour un simple soldat, puis grimpait à 1.000 livres pour un chevalier, jusqu’à atteindre le montant record de 3 millions de livres pour le roi de France Jean Le Bon quand il fut capturé à la bataille de Poitiers. Aujourd’hui, les organisations terroristes choisissent leurs otages en fonction de leur « valeur marchande »…

•  Dans le domaine sensible de la santé, les autorités compétentes nous scandalisent parfois par leurs décisions de rembourser ou non les malades. Elles vont jusqu’ à calculer, à partir de formules mathématiques complexes, la valeur d’une année d’existence humaine, pondérée par la qualité de la vie.
C’est ainsi que notre société fait ses comptes !

Ces exemples illustrent à quel point notre monde calcule trop facilement la valeur des âmes au travers de leur malheur, de leur disparition, lorsqu’il est trop tard.
Et pourtant, que de soucis, d’efforts, de bonnes volontés consacrés à sauver des vies à tout prix ! Mais pour quelle vie, quel avenir ?
« Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » : la formule de Malraux, reprise dans un chant d’Alain Souchon, est magnifique. Elle s’avère toutefois économiquement fausse puisque notre société a fait son calcul. Cependant, elle est parfaitement vraie pour ceux qui auront eu la chance de pouvoir recevoir le salut de Dieu !

Si la vie est précieuse, et nous en connaissons son infinie valeur, elle n’a pas de prix car son coût est inestimable et unique ! 

Son prix est précis et incalculable à la fois : c’est celui qui a été payé définitivement et pour tous par la mort de Celui qui ainsi nous a sauvés et que nous voulons aujourd’hui servir ! Aussi, le but premier de notre vie est de tout entreprendre pour que les hommes reçoivent cette Bonne Nouvelle.

Rendez vous compte qu’à la fin de ce mois de mars, nous vivrons la « semaine sainte » et célèbrerons la Fête de Pâques ? Avant cela, chaque jour du mois, des milliers de chrétiens de nos départements en Outre-Mer (mais aussi dans de nombreux pays du monde), iront vers leur prochain témoigner de leur foi au Christ Ressuscité. Ils le feront dans le cadre de l’Opération 3.16, fondée sur ce verset-clé de l’évangile selon Jean (Jean 3.16), et avec le support du traité : « Il vous a tant aimés ». Cette magnifique mobilisation rappellera à tous que notre vie a une valeur sans limites pour le cœur de Dieu !
Ce qui compte pour chacun de nous, c’est de tout faire, ensemble, pour que le plus grand nombre ait la chance de passer de la mort à la Vie, à la Vie Eternelle (II Pierre 3.9).
Oui, la vie chrétienne est bien trop courte pour la tâche qui nous est confiée si nous en gâchons le moindre instant.
Notre société a sa façon de faire ses comptes. Nous, nous avons la nôtre… 
Le salut est gratuit, mais pas bon marché : il a coûté la Croix !
Les idées qui vont loin sont les plus simples et aussi… les plus rares.
La CMM est l’une de celles-là : un ministère basé sur une idée simple : « L’Evangile dans chaque lieu d’habitation, pour toute la famille, gratuitement. »
De plus, ce qui est rare est coûteux : c’est pour cela que nous avons besoin d’être ensemble et de plus en plus nombreux.
« Rachetons le temps » selon l’invitation de l’apôtre Paul. Avec votre aide, c’est possible.

Très sincèrement en Christ,

VOTRE-AMI

 

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