août 2020

Bien chers amis,

En cette saison, les mauvaises herbes envahissent déjà mon jardin…
C’est une calamité !
J’ai beau les arracher, elles repoussent, plus vigoureuses que jamais. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à m’en plaindre. « Que deviendrait le jardin si l’esprit qui le gouverne et les mains qui le soignent l’abandonnaient brusquement ? » se demandait le médecin et poète français Georges Duhamel.

Ce qu’il deviendrait ? C’est facile à prévoir !
Si toutes portes fermées, mon beau jardin se trouvait soudainement livré à lui-même, il vivrait deux ou trois jours, pas davantage. Tout de suite, les petits semis, les plantes qui demandent un arrosage quotidien commenceraient à dépérir et ne tarderaient pas à succomber. Les fleurs se flétriraient, les fruits non cueillis pourriraient, les plantes potagères monteraient en graine.
Quatre ou cinq variétés vigoureuses et obstinées prendraient le pouvoir…

Alors en deux ou trois années, le jardin serait livré aux passions et aux combats d’une poignée d’énergumènes végétaux qui feraient d’incroyables efforts pour s’emparer égoïstement de tous les biens, placer leurs créatures et réduire en esclavage tout ce qu’on ne pourrait étouffer.
Avec le temps, la broussaille exercerait sa pression. Lentement, mais avec une force invincible, elle balayerait les maîtres d’une saison ; et un jour futur, le jardin disparaîtrait dans l’ombre des grandes futaies sauvages. Et notre monde serait tel qu’à son obscur commencement.
« L’art de gouverner un jardin démontre que la nature doit être dominée » concluait Duhamel.

Prenons-en de la graine, puisqu’il s’agit de jardin ! Semons-la, cette graine, dans le bon terrain de notre vie chrétienne mais aussi dans tous les terrains de ce monde que nous sommes appelés à sillonner. Cette graine, de la bouche même de Jésus, c’est la Parole de Dieu (Luc 8:11). Toujours bonne, prête à germer et à se développer…
La Parabole du Semeur est expliquée pour nous révéler que c’est le sol qui pose problème, et qu’il convient de le prendre en considération, en plus des conditions extérieures.

La nature est souvent une parabole de réalités que Dieu veut nous faire toucher du doigt.
Pendant le temps que vous mettrez à lire cette lettre, 300 familles (soit environ 1.000 personnes) dans le monde prendront contact avec l’Evangile de Jésus-Christ au moyen d’un traité ou à la suite de la visite d’un Agent CMM.
Quelque part aussi, des chrétiens tels que vous, prient pour ce ministère d’évangélisation, arrosant ainsi le grain avec amour et intercession et ne permettant pas aux intrus de l’étouffer.
Alors, l’incroyable résultat sera que par dizaines, des hommes, des femmes, des enfants, chaque jour découvriront la vraie Vie en Christ, parce que la semence a pris racine dans leur vie.

C’est aussi avec prière que ces quelques traces d’encre déposées sur du papier ont été préparées, financées, puis distribuées. Aussi, malgré tous les dangers et toutes les agressions du Malin, la semence est parvenue dans un village de la jungle thaïlandaise, sur une plage de Tunisie, dans un camp de réfugiés au Soudan, dans un petit appartement de Bourges ou dans un village isolé du Népal. Quelqu’un avait prié !

Semée, arrosée et protégée dans la prière, la semence a germé pour des millions d’âmes au travers du ministère de la CMM. Parfois, les réponses sont parvenues à nos bureaux alors que la semence avait été jetée 10 ans auparavant !
La graine ne meurt pas. Elle ne meurt jamais : elle est éternellement vivante !

Même sans aller bien loin de votre domicile, vous pouvez soutenir activement de vos prières et de vos soutiens les semeurs et jardiniers fidèles qui se sont engagés aux côtés de la CMM dans le champ du monde. Sans relâche, ils sont à l’œuvre sur les cinq continents, défrichant, sarclant, bêchant, ou désherbant ce sol où ils ont aussi semé la bonne graine… Ainsi pourra se lever dans un sol travaillé, ceux qui « ayant écouté la parole, la retiennent dans un cœur honnête et bien disposé. Ils persévèrent et ainsi portent du fruit » (Luc 8:15).

Merci de nous rejoindre comme vous le manifestez déjà si concrètement.
Oui, que deviendrait le jardin si l’esprit qui le gouverne et les mains qui le soignent l’abandonnaient brusquement ?
En vous disant à très bientôt, toute notre équipe se joint à moi pour vous assurer de nos sentiments fraternels et invariablement dévoués.

 

 

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