mars 2021

Bien chers amis,

Non sans peine ni sans difficultés, l’année passée a vu plusieurs amis importants pour la CMM quitter ce monde, pour une délivrance et un repos bien mérités…
L’un d’entre eux nous avait laissé un message si important qu’il est impossible de le voir partir sans le partager avec vous. Ce message était un résumé de vie consacrée et un défi fulgurant, issu de sa lecture du second livre des Rois (6:24-33 et 7:1-20) :
Ça va mal, là-bas !
Depuis quelques temps, la ville de Samarie est assiégée par les Syriens et il n’y a plus rien à manger. Deux femmes seraient même devenues anthropophages, et elles auraient été jusqu’à manger l’enfant de l’une d’elles… Cela veut dire qu’il n’y avait plus rien à manger pour se nourrir, ni pour les adultes, ni pour les enfants, ni pour les bien-portants, ni pour les malades !
Cela se passe au temps d’Élisée le prophète. Par son intermédiaire, le Seigneur a déjà accompli bon nombre de choses extraordinaires. Et ça continue…

Aujourd’hui, tout devient terrible et le roi menace de mort Élisée. Pourquoi donc ? On a du mal à comprendre.
Toujours est-il que le prophète annonce soudain une nouvelle stupéfiante. Alors que le très peu de nourriture reste cachée dans la ville (il y a toujours des petits malins qui ont su prévoir et cacher quelque chose), et que cette nourriture se vend à prix d’or au marché noir, Élisée annonce : « Demain vous aurez de la fleur de farine pour quelques centimes ! ». Personne n’y croit bien sûr, mais le roi semble impressionné puisqu’il ne fait pas couper la tête du prophète comme il s’était juré de le faire.
Que se passe-t-il donc ? Le lendemain, le camp syrien semble vide, déserté… Est-ce un piège ?

Mais dehors, aux portes de Samarie, quatre lépreux qui n’avaient pas le droit d’entrer en ville, en ont assez : « Mourir pour mourir, allons chez les Syriens. Ici on meurt de faim. Là, ils nous tueront. Mais, qui sait… Avant de nous tuer, ils nous donneront peut-être à manger ? »
Ils allèrent donc dans ce camp ennemi, et n’y virent personne ! Plus personne et tout est abandonné. Les tentes sont là. Les chevaux sont attachés. Le camp regorge de vivres et est apparemment abandonné. Quelle aubaine ! Ils mangent et boivent tant et plus. La vie est belle. Puis ils se disent l’un à l’autre : « Ce n’est pas bien ce que nous faisons. Nous connaissons une bonne nouvelle et nous la gardons pour nous ! »

Sans tarder, ils se dirigent vers la ville. Ils annoncent à tous la bonne nouvelle : Le camp syrien est vide de ses troupes, et les tentes pleines de nourriture. Certains, bien sûr sont réservés et croient au piège. Mais quand on meurt de faim… Tout le monde finit par se précipiter en dehors de la ville pour découvrir la vérité. Le prophète Élisée avait alors bien raison de dire que demain, vous aurez de la fleur de farine, vous aurez à manger !

Et nous ? Et moi dans tout cela ? Et mon église et le monde qui nous entoure ?
C’est la famine générale. Famine économique, famine sanitaire aussi mais surtout famine spirituelle. Angoisse, peur de l’avenir, crainte du jour d’après, absence de sens et de raison
de vivre, d’espérer.
Or, nous connaissons la Bonne Nouvelle, la seule qui puisse combler tous les vides et répondre à toutes les questions. Elle est la solution qui peut changer et sauver le monde. Noyés au milieu de la foule, nous sommes bien faibles, à l’image de ces lépreux, mais nous avons la réponse : L’Évangile de Jésus-Christ. Oui, comme ces pauvres lépreux qui en avaient une également : ils se sont rassasiés puis sont allés l’annoncer pour que d’autres affamés puissent aussi être rassasiés.
Et si nous y allions aussi ?
Si nous cessions de nous nourrir seuls et de nous réjouir seulement entre nous de la merveilleuse rencontre qui a transformé notre vie. C’est cette annonce-bonne nouvelle qui s’appelle « évangéliser, annoncer que Jésus est le pain de vie qui rassasie parfaitement ».
Si vous décidez d’y aller, nous allons avec vous !
La CMM vous accompagne et met tout ce qu’elle possède d’outils à sa disposition pour faire de cet acte de foi renouvelé, un appel au plus grand nombre de la part de Jésus-Christ.
Nous pourrons nous dire les uns aux autres : « Venez donc. Allons annoncer au monde affamé la Bonne Nouvelle ». C’est notre Seigneur qui a affirmé : « Il faut que cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu soit proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement après viendra la fin » (Matthieu 24:14).
A votre intention, nous avons ajouté à cet envoi un petit dépliant qui vous sera bien utile.
Il fixe simplement 4 aspects de ce que nous devons savoir avec certitude pour nous-même, et ce que nous pouvons dire avec notre propre expression, dans notre témoignage personnel. N’hésitez pas à nous en demander davantage pour vos amis et votre église locale.

 

 

PS : Plus que jamais, même très modestement, nous comptons sur votre soutien à nos côtés, pour pouvoir toujours répondre aux défis de l’évangélisation.

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