octobre 2022

Bien chers amis,

Il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé à chacun de nous de faire un effort, « un petit geste » pour le climat, l’avenir de la planète, les personnes fragiles, les pénuries d’énergies ou l’économie nationale. C’est le grand commandement de ce siècle !
En fait, il s’agit de nous encourager à changer certaines habitudes, au profit de la sobriété et du bien commun, en ces temps difficiles qui se profilent. Ces habitudes de modération ne seront d’ailleurs jamais des gestes vains. Elles font appel à notre volonté de bien faire, de manière répétitive, durable, et c’est pourquoi on dit souvent que l’habitude est une seconde nature.
Nous en savons quelque chose par notre méditation quotidienne des Saintes Écritures…

Notre société de consommation à marche forcée et d’abondance appartient au « monde d’avant ». Elle redécouvre brutalement que la réussite et la fortune ne se comptent pas nécessairement en billets de banque, en produits de placement ou en propriétés.
Il existe des valeurs devant lesquelles l’or, l’argent et le luxe font pâle figure.
Quel trésor que la santé par exemple ! Qui ne donnerait tout ce qu’il possède pour la recouvrer quand elle est altérée ? Et puis, il y a ces valeurs morales : l’honnêteté, la fidélité, la vertu, honorer sa parole…

Permettez que je n’oublie pas cette autre bonne fortune : le contentement d’esprit.
Avec sagesse, Nicolas Boileau disait de la sobriété : « Qui vit content de rien possède toute chose ».
Le poète a dit vrai. Le contentement est un capital à l’abri de toutes les inflations ou revers de fortune. De plus, coffre-fort ou banque ne lui sert à rien pour le conserver.
Bien avant Boileau, l’apôtre Paul conseillait, disant : « La véritable foi en Dieu est, en effet, une source de richesse, quand on sait être content avec ce que l’on a » (I Timothée 6:6).

Il y a des caractères faciles pour lesquels le contentement est chose naturelle. On les envie ces gens-là qui ressemblent au savetier de la fable, chantant du matin au soir en fabricant ses sabots. Par pluie aussi bien que par beau temps, toujours de même humeur agréable…
Mais tout le monde n’est pas comme lui !

Un jour que Jésus priait avec ses disciples, il leur demanda soudain : « Qui dit-on que je suis ? » (Luc 9). Les disciples lui rapportèrent alors les bavardages de rues jusqu’à cette demande à brûle-pourpoint : « Et vous que dites-vous que je suis ? » Après la réponse prophétique de Pierre, Jésus continuera en fixant des critères pour ses disciples. Il leur demandera une attitude à contre-courant de la culture environnante, une attitude de renoncement personnel.

Abandonner en quelque sorte, dans ce monde privé de grâce, les choses qui nous donnent un sens de sécurité et de force – et saisir l’espérance… Philippiens 2:13). Oui, l’espérance qui s’attache au plus grand des trésors en réserve pour nous, et dont le Seigneur, nous invite à prendre un comportement nouveau, décalé de celui de nos semblables.

Le contentement d’esprit peut s’apprendre très vite ! Voici comment :
L’apôtre Paul associe le contentement à la piété. Elle est enracinée dans le terrain fertile des promesses du Seigneur et elle y puise son nécessaire. Il n’y a pas d’apparence. C’est du vrai.
Pourquoi est-ce du vrai ? Parce qu’il y a rencontre personnelle avec Jésus-Christ.
Paul l’a eue sur son chemin vers Damas ! A partir de ce moment-là toute sa vie a changé.
Quelque chose en lui mourut et quelque chose de nouveau naquit. Il changea de terrain et s’enracina en Christ. Changeant sa manière de penser, il changea son comportement et ses priorités. Changeant de comportement, il changea de caractère. Changeant de priorité, il changea de destinée. Cela s’appelle en termes bibliques : une conversion.
Avant cette expérience, l’apôtre se laissait dominer par lui-même et par les circonstances. Après sa conversion, il fut dominé par son Seigneur, Jésus-Christ, au point qu’il put dire : « Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi ».
Quant aux circonstances de sa vie, il les entrevit à la lumière de cette certitude :
« Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu… »
Tel fut le secret de son contentement d’esprit. Et ce fut sa richesse jusqu’au bout.

Cette richesse peut-être la nôtre aussi, si la rencontre avec le Seigneur a eu lieu.
La paix intérieure, la joie inaltérable de se savoir réconcilié avec Dieu, transforme assurément de manière indéfectible notre comportement et nos priorités ici-bas.
Le premier est toujours de faire plaisir à Dieu ! Et qu’est-ce qui lui fait tant plaisir ?
Voici la réponse : « … Il ne veut pas qu’un seul périsse. Il voudrait au contraire, que tous parviennent à se convertir ». (II Pierre 3:9).
A cause de cela, quelle joie, quel privilège de nous retrouver si fidèlement autour du ministère de la CMM qui n’a qu’une seule ambition : « Combler le cœur de notre Père Céleste » ! Et nous avons le contentement de bien faire et de faire bien, en prime ! Vous serez heureux dans toutes vos entreprises et en vivant de peu, vous possédez tout !

 

PS : Combler le cœur de Notre Père Céleste est bien plus concret que beaucoup l’imaginent. Louanges et adorations en font partie mais il y a encore davantage selon Luc 15:6-7 :
« Il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pêcheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin ».
Combler le cœur de notre Père Céleste, c’est apporter à chacun de mes frères, la bonne nouvelle du salut et de la grâce offerte.

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