Au travers de ces quelques lignes, j’éprouve un enthousiasme sincère à vous écrire et je ne suis pas toujours certain que par les mots, il soit facile de vous faire ressentir le bonheur qu’il y a de s’associer à un ministère comme celui de la CMM.
Chaque jour, les nouvelles de conversions fantastiques, de délivrances miraculeuses, ici et ailleurs, nous confondent en voyant Dieu à l’œuvre ! Unis à son service, c’est bien la parole du Seigneur que nous aimons écouter ensemble avec attention :
« Levez les yeux, et regardez les champs… » (Jean 4:35)
Il n’est pas prudent, parce que nous sommes maintenant en hiver chez nous, de penser qu’un ralentissement ou qu’une impossiblité se généralise dans l’évangélisation à cause du froid. Il n’en est rien !
A ce sujet, pensez-vous que Christ parlait sérieusement à ses disciples et à son Eglise lorsqu’Il leur disait : « Allez dans le monde et annoncez la bonne nouvelle à tous les hommes » ? Je suis convaincu comme vous, que Christ n’a jamais demandé à ses enfants ni à son Église de faire quelque chose d’impossible !
Je suis parfois surpris d’entendre que la mission de la CMM est irréalisable ; qu’il y a trop de personnes sur terre, dans trop de lieux inaccessibles ; qu’il existe trop de barrières telles que le temps, les distances, le manque d’argent, les religions, les langages et dialectes, etc.
Non, il n’y a pas de place pour la recherche d’excuses !
Ce que le Seigneur attend de nous c’est précisément ce qui lui tient le plus à cœur et qu’il attend de la part de tout son peuple. Et ce qu’il y a de plus enthousiasmant, c’est que nous vivons une génération dont les moyens de tous ordres sont rassemblés et suffisants pour faire ce que Dieu nous a demandé !
Lorsque ses disciples le prirent à part et lui demandèrent le signe qui annoncera son retour et la fin du monde, Jésus leur répondit : « Faites bien attention que personne ne vous induise en erreur… Le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du Règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en reçoivent le témoignage. Alors seulement viendra la fin… C’est alors que le Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel…
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais. »
Cette brève sélection des propos de Jésus dans le chapitre 24 de l’évangile selon Matthieu (que je vous encourage à lire entièrement) est sans équivoque.
Et chacun d’entre nous peut y prendre sa place dans la prière, l’offrande ou l’action.
Cette vérité non négociable est également au cœur de la parabole de Jésus lorsqu’Il parle de semer et de moissonner (Marc 4). Il examine comment peut croître la graine dans différents sols. C’est alors pour Jésus l’occasion de nous faire comprendre que la puissance de Dieu ne réside pas dans la qualité du semeur, mais dans la puissance de la semence que le semeur dépose et qui alors peut produire son fruit.
L’apôtre Paul ne disait-il pas lui-même : « Moi, j’ai semé, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait croître » (I Corinthiens 3:16) ?
Vous souvenez-vous de la parabole chère à la CMM de « la petite goutte d’eau » ?
Ne croyez pas que je me répète…, je la crois très éloquente et réaliste.
Oui, une goutte d’eau c’est bien peu de chose. Mais deux gouttes d’eau, trois gouttes d’eau… puis des milliers de gouttes d’eau : c’est une vraie pluie, efficace et utile pour faire lever les semences et fertiliser le sol !
Souvenez-vous : une goutte d’eau, c’est vous, deux gouttes d’eau, c’est nous, … des gouttes d’eau, c’est un ensemble de frères et sœurs consacrés et actifs ; c’est eux tous mais vous aussi dans le fidèle soutien spirituel et matériel à nos côtés.
Avant de laisser à votre réflexion ces simples pensées, je souhaite vous dire encore :
Notre mission demeure invariable. Nous voulons, ensemble, faire de notre mieux pour que toutes les gouttes d’eau s’unissent afin que la Parole de Dieu interpelle tous les foyers, jusqu’à la dernière maison.
Souvenons-nous… le soleil ne se couche jamais sur le monde et les gouttes d’eau qui retournent à Dieu ne sont-elles pas celles qui ont bien arrosé et fécondé la terre ? (Esaïe 55:10-11)
Avec reconnaissance et amitié en Christ.